Imprimer la page
Vie locale

Vers une DISPARITION ENCADRÉE de la Route de la Corniche

© Alexander Demyanenko - stock.adobe.com

© Alexander Demyanenko - stock.adobe.com

Face à la menace de fermeture de la RD912, également connue sous le nom de route de la Corniche, un Comité de pilotage s’est réuni, rassemblant l’État, le Département des Pyrénées-Atlantiques, la Communauté d’agglomération Pays Basque, le Syndicat des mobilités Pays Basque-Adour, et les communes de Hendaye, Urrugne, Ciboure et Saint-Jean-de-Luz. Ensemble, ils ont élaboré un plan d’action pour garantir la mobilité dans le secteur malgré la disparition inévitable de cette route stratégique.

La RD912, reliant Hendaye à Ciboure en longeant la Corniche basque, est non seulement une voie essentielle pour les déplacements quotidiens entre Hendaye et Saint-Jean-de-Luz, mais aussi une route touristique prisée. Cependant, le recul du trait de côte menace sa pérennité, ce qui a mené les partenaires publics à entreprendre une étude prospective et opérationnelle sur les mobilités sur la zone de la Corniche basque. Cette enquête a révélé qu’il n’était pas possible de déplacer durablement la RD912 en raison du rythme de recul du trait de côte et des contraintes réglementaires de la loi Littoral. En conséquence, un plan d’action prévoit une série de mesures afin de maintenir la mobilité dans le secteur. Il propose notamment le doublement de l’offre ferroviaire entre Bayonne et Hendaye, une mise à haut niveau de service de la ligne d’autocar entre Bayonne et Hendaye (ligne 3), des aménagements de sécurité sur le réseau routier existant — les routes départementales telles que la RD658 (route de la Glacière) —, ainsi que des améliorations d’accès à l’échangeur autoroutier de Biriatou.
Un élément clé de ce plan est un test de fermeture de la RD912 prévu au printemps 2024, sur une période de trois semaines. Cette initiative permettra de mesurer et analyser les réactions des automobilistes dans des conditions de fermeture. Selon les conclusions de ce test, une demande de dérogation à la loi Littoral pourrait être envisagée pour un recul ponctuel et modéré de la RD912, ou d’autres mesures d’adaptation sur les secteurs les plus menacés.