Une NOUVELLE SOCIÉTÉ pour gérer le Port de BAYONNE
D’ici moins de deux mois, l’exploitation du Port de Bayonne, historiquement confiée à la Chambre de Commerce et d’Industrie Bayonne Pays Basque, ira à une société portuaire. La nouvelle structure, de droit privé à capitaux publics, devra faire face aux enjeux à venir, notamment celui de la décarbonation.
La drague Hondarra, qui entretient le chenal de l’Adour pour faciliter l’entrée des navires au Port de Bayonne, va-t-elle bientôt s’orner d’un nouveau logo, en plus de ceux de la Région Nouvelle- Aquitaine (son propriétaire) et de la Chambre de Commerce et d’Industrie Bayonne Pays Basque (son gestionnaire) ? En effet, le Port de Bayonne va changer de gouvernance : au 1er juillet prochain, la délégation de service public concédée par la Région Nouvelle- Aquitaine à la CCI BPB devrait être transférée à une société portuaire.
La société portuaire, un montage qui a le vent en poupe
La délibération du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine du 25 mars dernier a acté la création de la société portuaire sous la forme d’une Société par Actions Simplifiée (SAS) à conseil de surveillance et directoire — de droit privé, et avec des capitaux publics. Ses actionnaires : la Région Nouvelle-Aquitaine, qui détiendra 70 % du capital, la CCI BPB, à hauteur de 27 %, plus un nouvel entrant, la CCI des Landes (une partie du territoire du port se situant à Tarnos). Le maintien de la CCI BPB est signe, selon Georges Strullu, élu en charge des ports à la CCI BPB et futur membre du conseil de surveillance de la société portuaire, que « le concédant était satisfait de notre gestion tout au long de ces années ».
Pourquoi ce modèle de gestion portuaire, aussi retenu par les Ports de Brest et de Cherbourg ? Les CCI sont traditionnellement les entités concessionnaires d’un grand nombre de ports français. Ainsi, la gestion du Port de Bayonne a été concédée par l’État à la Chambre de Commerce en 1887, suite au renouveau du port à la faveur de l’implantation des Forges de l’Adour entre 1881 et 1883, l’un des premiers exemples de « sidérurgie sur l’eau » en France.
Mais depuis quelques années, le vent a tourné pour...
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