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Vie locale

Un mois pour se DOCUMENTER

© KAL VISUALS - Unsplash

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Ce mois de novembre correspond également au « Mois du Doc », une initiative qui met en lumière le documentaire en tant que format, car ce support permet une grande liberté aux réalisateurs qui s’adaptent d’autant mieux aux différents sujets qu’ils traitent.

Pour l’occasion, plusieurs villes des Pyrénées-Atlantiques jouent la carte du documentaire en proposant des programmations variées, éducatives, multiculturelles et parfois surprenantes.

Une dizaine de projections sont organisées à la Médiathèque de Biarritz du 16 au 18 novembre prochains. L’établissement biarrot a constitué une sélection riche qui embarque le public pour découvrir le monde autrement. Un voyage qui mènera notamment les spectateurs au Brésil pour suivre deux adolescents qui risquent tout pour devenir jockeys professionnels, en Suisse pour en apprendre plus sur « La Grande bataille des toilettes », en Allemagne pour comprendre le lien insoupçonné entre la musique classique et les nazis, ou encore à Madagascar pour y faire la rencontre de Marcelia, enfant mère de 16 ans passionnée de rugby.

La Ville d’Anglet quant à elle a composé un programme autour du thème « Prendre la parole : rendre sensible l’inaudible » . Plusieurs courts-métrages sont prévus d’ici à la fin du mois. À ne pas manquer : « Les nouveaux siffleurs d’Aas » un documentaire sur la pérennisation de la langue sifflée à Laruns en vallée d’Ossau, ou encore « Bertsolari », un portrait des bertsolari, ces poètes improvisateurs qui jouent et manipulent la langue basque comme personne.

La Médiathèque du centre-ville de Bayonne, installée temporairement place Boeswillwald, propose une projection de « Nos corps gravés » en présence de la réalisatrice Morgane Doche. Un rendez-vous autour du thème du handicap, du rapport au corps et à ses changements.

« Les oubliés de la Belle Étoile » seront mis en lumière à Oloron- Sainte-Marie. Les spectateurs plongeront dans le temps, au coeur du quotidien terrible du centre de redressement catholique La Belle Étoile, et dans le présent pour suivre d’anciens pensionnaires en quête de justice.

Les établissements palois se partagent une sélection poignante et émouvante et proposent au public de découvrir la justice restaurative dans « Rencontre avec mon agresseur » ou l’histoire d’Amin, un Afghan qui a fui son pays dans les années 80 et qui revient aujourd’hui sur son parcours pour la liberté dans « Flee », ou encore le quotidien d’élèves de maternelle qui s’essaient à la philosophie dans « Ce n’est qu’un début » . À découvrir également « L’Énergie des Dieux », un court-métrage sur le groupe musical Astéréotypie et ses membres autistes qui « dévoilent sur scène leurs univers détonants ».