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Vie quotidienne

Sur les CHEMINS de l’école

© Lukas Juszczak - stock.adobe.com

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L’heure de la rentrée a sonné, et avec elle vont être délaissées les plages, les forêts et les montagnes, tout au moins pour un grand nombre d’enfants citadins. Car c’est un fait établi, bien que la période post-covid semble avoir amorcé une dynamique inverse, les dernières décennies nous ont radicalement coupé de la nature, dans laquelle nous passons de moins en moins de temps et nos enfants aussi. Et cette déconnexion est délétère pour les deux parties.

Chercheuse en psychologie environnementale, Alix Cosquer, souligne les répercussions positives des interactions avec la nature sur la santé de chaque individu en général et de nos enfants en particulier, tant d’un point de vue psychique que physique. En effet, les récentes études en psychologie ou neurosciences menées sur le sujet tendent à prouver que le contact avec la nature influe favorablement sur notre développement moteur et cognitif. À son contact, régulier et/ou prolongé, on observe de nombreuses variations telles une réduction du stress ou de la fatigue, une augmentation du sentiment de bien-être, de la capacité de concentration ou encore de la créativité. Il n’est ainsi pas difficile de comprendre l’importance à lui donner pour aider nos enfants à grandir et à s’épanouir. Il est désormais avéré que plus les enfants évoluent dans un espace naturel, et plus ils ont de chance de développer des relations de qualité, avec de fortes propensions à la coopération et à l’entraide notamment, et d’avoir des facilités dans leurs apprentissages scolaires. Comment hésiter encore un instant à les laisser dehors ?

La nature nous fait du bien et nous le lui rendons bien

Être dehors, dans un milieu riche en biodiversité, est donc bénéfique pour nos enfants, mais aussi pour la nature elle-même. Car un enfant qui évolue au coeur de cette nature y sera forcément plus sensible et sera naturellement plus vigilant face aux questions environnementales. À l’heure où il est question d’urgence climatique, des scientifiques tels Sébastien Bohler, docteur en neurosciences, n’hésitent pas à déclarer qu’« un arbre de plus dans un jardin, c’est un neurone de plus dans un cerveau ». De quoi insister sur le lien étroit qui nous unit à la nature et...

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