Pays Basque - Béarn : L’essor des épiceries participatives et coopératives
Introduites en France en 2016 avec la première du genre à Paris (La Louve), les épiceries participatives et coopératives bourgeonnent sur le territoire, notamment dans les Pyrénées-Atlantiques. Tour d’horizon d’un concept prônant une autre manière de consommer.
D’après Le Mouvement des Épis qui fédère le réseau des épiceries participatives de France, plus de 400 épiceries émaillent le territoire. Les Pyrénées-Atlantiques peuvent se targuer d’en recenser une quinzaine, dont certaines bien installées depuis quelques années, preuve d’un engouement pérenne. Qu’elles prennent la forme d’association ou de Société Coopérative d’Intérêt Collectif, toutes sont gérées bénévolement par leurs membres qui partagent un même idéal : la reprise en main collective de la distribution alimentaire afin de consommer de manière plus responsable. Hélène, adhérente depuis 5 ans à Larrunkoop (Ciboure), fait partie de ceux-là.
Proposer un autre mode de consommation
Pour Hélène, rejoindre ce type d’épicerie s’est posé comme une évidence : « c’est hyper important de favoriser l’agriculture locale, de ne pas dépendre des chaînes de supermarché qui pressent les producteurs avec des marges énormes ». Elle évoque un meilleur pouvoir d’achat grâce aux prix accessibles des produits, ainsi qu’une consommation plus écologique. Proposer une alternative à la grande distribution est l’un des objectifs de ces épiceries. Leur credo est de permettre une consommation plus responsable et à juste prix, en proposant un maximum de produits issus de circuits courts, locaux et de qualité, à moindre impact environnemental. Les denrées présentes sur les rayonnages sont le fruit de décisions prises à travers un processus démocratique afin de répondre aux attentes alimentaires des membres. Si l’accent est mis sur les produits bio et/ou locaux, les épiceries proposent également des produits plus conventionnels. Le choix du vrac est privilégié afin de limiter les emballages et ainsi réduire les déchets. Les épiceries peuvent proposer des prix raisonnables, « inférieurs à certains magasins bio ou même à des grandes chaînes » constate Hélène, grâce au mode de gestion
bénévole et aux faibles marges appliquées qui ne servent qu’à financer le bon fonctionnement de l’épicerie. L’objectif est d’assurer une rémunération décente aux producteurs, tout en garantissant des prix accessibles aux membres sur l’ensemble des produits proposés (fruits et légumes, produits frais, épicerie sèche, boissons, produits d’entretien, etc.).
L’engagement au cœur de la démarche
Afin de pouvoir effectuer ses courses au sein d’une épicerie...
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