Imprimer la page
Vie quotidienne Vie locale

Le Social Bar arrive à Biarritz

Selon l’Institut français d’opinion publique (ifop), près d’un français sur cinq souffre de solitude. Véritable fléau, ce phénomène s’est accentué avec les crises sanitaire et sociale dont a été frappé le Pays. C’est dans cet esprit que le Social Bar a vu le jour. Il a pour but de lutter contre les exclusions et l’isolement social. Avec une volonté d’encourager les interactions sociales, essentielles à l’être humain pour évoluer en société.

Cette période, où la vie sociale et la vie professionnelle ont été mises à rude épreuve, a permis au concept de se développer. Au départ de ce projet, deux co-fondateurs, David Rivoire et Renaud Seligmann, qui allient leur créativité et leur savoir dans l’entreprenariat. Il se sont associés par la suite avec Matthieu Lempereur, qui a pu apporter ses connaissances en matière de développement de bars et de gestion de travaux.

Le premier Social Bar a été créé en 2016 à Paris, il a d’ailleurs remporté le trophée de l’économie sociale et solidaire de la mairie de Paris et a été élu deux fois bar préféré des Parisiens. Fort de sa popularité, le concept s’est déployé à Strasbourg puis à Saint Ouen.

Le quatrième Social Bar ouvrira ses portes au cœur du quartier des Docks à Biarritz début d’année 2022. Camille Attias sera aux commandes de ce nouveau bar qui s’imposera comme un lieu chaleureux de rencontre, d’échange, de fête mais aussi comme un lieu d’entraide, de sororité et fraternité.

Devenir « co-patron »

Le Social Bar n’est pas un bar comme les autres, en effet son financement repose sur l’investissement des particuliers qui deviendront alors des « co-patrons ».

Une levée de fonds est organisée via LITA.co pour inviter les personnes qui le souhaitent à investir dans le nouveau bar de Biarritz. Les fonds récoltés seront utilisés pour le rachat du fonds de commerce, les travaux et le lancement des opérations.

Le bar a un réel impact social, on dénombre plus de 3 000 personnes ayant participé à des soirées solidaires, dont des demandeurs d’emplois, des personnes handicapés, des sans-abris ou encore des migrants, qui ont été accueillis avec 50 associations de solidarité.

Les résultats économiques ne sont pas en reste, la rentabilité du premier bar a été atteinte au bout de la deuxième année. Le Social Bar s’engage également à reverser 15 % de ses bénéfices à des associations locales.