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Entreprise

Le préfet au chevet des commerçants

Aux côtés de Claude Olive, et de Gérard Gomez, le préfet Eric Spitz (à droite) est à l’écoute d’un commerçant angloy. © LPAPAPBB

Aux côtés de Claude Olive, et de Gérard Gomez, le préfet Eric Spitz (à droite) est à l’écoute d’un commerçant angloy. © LPAPAPBB

Alors que la crise sanitaire du covid-19 n’a pas épargné les commerçants et les entreprises du littoral basque le préfet des Pyrénées-Atlantiques Éric Spitz s’est déplacé dans les cités Luzienne et Angloye. Une opération destinée à prendre le pouls de l’économique locale car selon les activités la crise économique a été subie différemment.

Après sa visite à Saint-Jean-de-Luz à la rencontre des commerçants, en présence du Premier magistrat Jean-François Irigoyen, c'est au Spar de l’avenue de Montbrun à Anglet que le préfet, en compagnie de Claude Olive, maire d’Anglet et Gérard Gomez, président de la CMA64, s'est rendu.

Cette entreprise gérée par la famille Falco depuis trois générations, a su très vite s'adapter et se réorganiser. « Nous avons dû mobiliser le personnel afin de répondre à une demande toujours plus croissante entre les nouveaux clients et les livraisons à domicile » témoigne le dirigeant Jérôme Falco.

Les commerçants font preuve de résilience et de solidarité

Devant cette crise sanitaire sans précédent le préfet constate une véritable détermination et entraide entre les commerçants. Ils sont tournés vers l’avenir, vers le rebond. « Ces rencontres témoignent de l’inventivité et de la solidarité des commerçants entre eux et avec leur clientèle. À l’image du fleuriste Fine Fleur avenue de Montbrun qui a laissé des fleurs en dépôt-vente au Spar » a indiqué le Préfet. « C’est ce qui a permis à certains de passer le cap. Et pour ce redémarrage, les commerçants ne comptent pas leurs heures comme les coiffeurs qui travaillent six jours sur sept pour essayer de rattraper le chiffre d’affaires ».

Difficultés en zone touristique

De son côté, Monsieur Gérard Gomez tire un bilan plus que mitigé pour les commerces non alimentaires : « Les commerces dans les zones touristiques, type restaurants et mode ont beaucoup souffert et ont du mal à se projeter. Nombre d’entre eux ont été éligibles au fonds de solidarité de l’État, ont bénéficié à des annulations de charges sur trois mois, mais la plupart des commerces éprouvent des difficultés avec les loyers. Nous allons essayer de sensibiliser les bailleurs pour un effort de solidarité a précisé le président de la Chambre de Métiers ».

Afin de favoriser la reprise économique, le préfet des Pyrénées-Atlantiques espère une décision rapide du Gouvernement quant à une autorisation de déplacement plus étendue, qui permettrait aux Bordelais et aux Toulousains de venir en week-end sur la Côte Basque avant l’été.