Comment les CYBERCRIMINELS innovent avec des arnaques hybrides
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De peur de se faire arnaquer, la victime appelle un malfaiteur… qui va l’arnaquer. C’est le rouage d’une nouvelle attaque hybride mêlant appels téléphoniques et e-mails. Une escroquerie moins évidente à détecter qu’il n’y paraît.
Ces dernières semaines, de nombreux internautes ont reçu un e-mail de ce type : « Un débit de 1.750 € est actuellement en cours dans un bureau de tabac pour l’achat de coupons TRANSCASH. Numéro de commande : AGT-J-654. Si vous êtes à l’origine de cette opération, aucune action n’est requise. Si vous n’êtes PAS à l’origine de ce paiement, contactez IMMÉDIATEMENT notre service anti-fraude : 01 89 70 12 71. Nous ferons le nécessaire pour annuler la transaction. P.S : Ne partagez jamais vos coordonnées personnelles ou informations bancaires. »
L’originalité de cette attaque réside dans son caractère hybride, avec un e-mail qui, sous prétexte de vous protéger d’une arnaque, vous engage à appeler par téléphone un contact – qui est un escroc.
Un e-mail bien pensé, qui cible un large public
Cette arnaque est « perturbante » à plus d’un titre. Tout d’abord, elle vise un large public. Les e-mails d’hameçonnage classiques vous demandent, par exemple, de mettre à jour le mot de passe de votre compte bancaire, ce qui ne fonctionne évidemment pas si vous n’êtes pas client de la banque concernée. Ici, les malfaiteurs ciblent toutes les personnes ne connaissant pas Transcash, lesquelles pourraient croire logique que cette société effectue des vérifications en cas de mouvements de fonds importants. Ils écartent dans le même temps les clients de la société,...
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