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Économie

Un Noël inédit : Loisirs pour les stations de ski

Les professionnels du tourisme comptent bien s'adapter pour proposer aux touristes des vacances de Noël inédites.

Les professionnels du tourisme comptent bien s'adapter pour proposer aux touristes des vacances de Noël inédites.

À l'approche des fêtes de Noël, le gouvernement a mis fin aux doutes des français : il n'y aura pas de ski dans les stations françaises. Un coup dur pour les domaines skiables, toutefois les professionnels du tourisme redoublent d'efforts pour s'adapter.

Un Noël inédit Loisirs pour les stations de ski À l'approche des fêtes de Noël, le gouvernement a mis fin aux doutes des français : il n'y aura pas de ski dans les stations françaises. Un coup dur pour les domaines skiables, toutefois les professionnels du tourisme redoublent d'efforts pour s'adapter. « Les stations de ski resteront ouvertes, mais les remontées mécaniques seront fermées au public ». L'annonce du premier ministre Jean Castex retentit encore dans toutes les têtes. « Une sombre surprise » réagit Régine Casaucau, directrice adjointe de l'Office de Tourisme du Haut-Béarn. Alors que les stations se préparaient à accueillir les premiers vacanciers, les restrictions sanitaires retentissent comme un coup d'arrêt.

« Des pertes financières qui ne se rattrapent pas »

Les touristes étaient attendus avec impatience à l'approche des vacances de Noël. Cependant, les annonces gouvernementales ont entraîné une vague d’annulations de réservations. « La première semaine des vacances reste très calme, mais la deuxième est un peu plus remplie pour l'instant. Le téléphone recommence à sonner, mais ça reste calme » explique Régine Casaucau. Malgré tout, cela n'empêchera pas une perte financière pour tous les professionnels. Tous secteurs confondus, les vacances de Noël représentent environ 25 à 30 % du chiffre d'affaires des saisonniers. Une perte qui ne se comble pas. Les vacances de février ne permettront pas de rattraper ce déficit causé par les nouvelles mesures gouvernementales. En revanche, même si la colère et le doute gagnent les stations de ski, les professionnels du tourisme comptent bien s'adapter pour proposer aux touristes des vacances de Noël inédites.

Comment s'occuper sans le ski ?

Résumer les stations à la pratique exclusive du ski alpin serait réducteur. Il existe de nombreuses activités alternatives : randonnées en raquette, promenades en chiens de traîneau, ski de fond, luge... Ainsi, les vacanciers pourront profiter de certaines animations qui ne nécessitent pas l'usage des remontées mécaniques. Les propositions ne manquent pas à l'appel. « La clé est d'être réactif, afin de pouvoir proposer des offres adaptées aux vacanciers » indique Corinne Crabe-Permal, directrice de l'Office de Tourisme de Laruns et Maison de la Vallée d'Ossau.

L'inquiétude grandit, mais les bras ne tombent pas. Tous les acteurs du tourisme de montagne s'unissent pour faire face à cette situation inédite. Les restaurateurs, les premiers touchés, s'adaptent pour proposer des plats à emporter, et les offices de tourisme développent les activités annexes. Néanmoins, la part de doute reste entière du côté des professionnels mais aussi pour les futurs vacanciers qui hésitent encore à réserver leurs logements. Le gouvernement promet de nouvelles annonces pour le 11 décembre au sujet des domaines skiables. Allègement ou durcissement des règles sanitaires ? Pour l'instant, rien n'est clair. Les stations semblent continuer à garder espoir, malgré les premières décisions qui résonnent encore comme une « sanction ».