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Vie locale

Un entraînement GRANDEUR NATURE

© Yannick Revel

Selon Fabrice Rosay (à gauche) : « jamais un tel exercice n’a été réalisé dans le département », dit-il aux côtés de Jérôme Bourrier (procureur de la République). © Yannick Revel

Des coups de feu, des sirènes, des victimes… le scénario d’un attentat sera joué ce mercredi 15 novembre au Stade Jean Dauger de Bayonne. De 16 h à 20 h, services de police, de secours, de sécurité, de santé et de justice vont participer à une simulation grandeur nature en guise d’entraînement. Pas de panique, tout cela n’est qu’un exercice.

« Dans le département, jamais un exercice d’une telle ampleur n’a été organisé ». Installé à Bayonne depuis une dizaine de mois, le sous-préfet, Fabrice Rosay, tient à rassurer la population et à expliquer les raisons de cet entraînement XXL.
« Cet exercice n’est pas lié au contexte international », précise-t-il d’emblée. En préparation depuis plusieurs mois, cet événement se déploie, outre le Stade Jean Dauger et ses abords, sur le site de Lauga ainsi qu’au Centre Hospitalier de la Côte Basque. Il implique, en tout, près de six cents personnes tous services confondus ; Police nationale, Sapeurs-Pompiers, SAMU, Mairie de Bayonne… L’opération participe de la mise à jour dans le département du plan ORSEC (ORganisation des Secours en Situation de Crise).

Fêtes de Bayonne, Foire au Jambon… le territoire accueille régulièrement des événements rassemblant les foules, l’utilité d’un tel exercice apparaît encore plus évidente.

Notre capacité à sauver des vies

Le scénario joué sera celui d’une attaque terroriste au Stade Jean Dauger un jour de match. Détonations, coups de feu factices, sirènes d’urgence, « cela va générer du bruit » prévient le sous-préfet. Pour éviter les foules de curieux, les agents de la police municipale seront mobilisés pour détourner le trafic et empêcher le passage. Une des craintes principales étant de voir des images diffusées et détournées ensuite sur les réseaux sociaux.
Les habitants du secteur concerné ont déjà été prévenus, car certaines rues sont interdites à la circulation et d’autres au stationnement. Des contraintes engendrées par le gigantesque ballet orchestré durant quelques heures.

Les interventions en cas de survenance d’événements d’une telle ampleur se doivent d’être organisées. « Cela ne s’improvise pas de travailler avec un si grand nombre de participants,...

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