Tendances ÉCONOMIQUES en Nouvelle-Aquitaine - Octobre 2025
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En octobre, l’activité économique régionale affiche une croissance supérieure à ce qui était prévu le mois dernier.
Ainsi, la production industrielle reste contrastée mais montre des signes encourageants, notamment grâce au dynamisme de l’aéronautique et des fabricants de biens d’équipements. Les défis d’approvisionnement et de recrutement s’estompent peu à peu mais pénalisent encore l’organisation de la chaîne de sous-traitance. Dans l’ensemble, les carnets se reconstituent peu à peu et les stocks de produits finis et en cours diminuent légèrement. Les effectifs, eux, restent globalement stables.
Dans les services, l’activité s’améliore dans la plupart des segments, à l’exception des services informatiques et d’information. La hausse des tarifs, très progressive, se confirme et contribue à un meilleur équilibre de trésorerie pour les entreprises.
L’activité dans le bâtiment s’avère plus active qu’attendu, soutenue par la concrétisation de projets longtemps reportés, en particulier dans le second œuvre. Les carnets de commandes se redressent quelque peu mais restent fragiles, tandis que la forte concurrence contribue à la diminution des prix des devis.
Les chefs d’entreprise anticipent, pour le mois de novembre, une activité en léger repli dans l’industrie, les services et le bâtiment.
Industrie
La fabrication progresse dans la plupart des segments industriels mais recule encore dans la construction de bateaux de plaisance et l’industrie alimentaire.
Globalement, les carnets de commandes se remplissent davantage, soutenus par une demande intérieure plus dynamique. En parallèle, les stocks de produits finis s’allègent. Les prix des matières premières évoluent de manière contrastée : les hausses les plus marquées concernent les filières de la viande et du bois. Les effectifs, quant à eux, évoluent peu. Pour le prochain mois, les chefs d’entreprise se montrent prudents. Leurs prévisions, en léger repli, traduisent les incertitudes qui pèsent encore sur le plan économique et fiscal.
Industrie alimentaire
L’activité recule dans l’industrie alimentaire et reste freinée par plusieurs difficultés. La dynamique reste affectée par des difficultés persistantes d’approvisionnement dans la transformation de viande de boucherie et de volaille. Dans la production des fruits et des légumes, les récoltes ont été moins bonnes que d’habitude, ce qui pénalise la production. La hausse des taxes à l’exportation pèse sur la filière des boissons dont la demande reste faible, surtout à destination de la Chine. La filière laitière ralentit également, en raison d’une baisse de la demande étrangère. Les carnets de commandes ne parviennent pas à se reconstituer, pénalisés par un nouveau recul des entrées d’ordre à l’export. Les stocks de produits finis restent très supérieurs à leur moyenne de longue période. Cela s’explique surtout par les retards de livraison à l’étranger, causés par la grève des dockers dans plusieurs ports européens. L’augmentation des prix des approvisionnements (viande, œuf, lait) ne se répercute que partiellement sur les prix de vente. Un accroissement modéré de la production est attendu en novembre.
Équipements électriques et électroniques
La production rebondit en octobre après avoir marqué le pas en septembre. L’activité est globalement bien orientée, quel que soit le segment concerné. Les fabrications restent encore pénalisées par des difficultés d’approvisionnement et il devient nécessaire de trouver de nouveaux fournisseurs pour garantir le bon déroulement de la production. Les prix évoluent peu, tant pour les matières premières que pour...
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