TENDANCES ÉCONOMIQUES en Nouvelle-Aquitaine
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En juin, la conjoncture régionale fait preuve de résilience dans un contexte incertain dû aux tensions internationales et gagne en dynamisme après un mois de mai perturbé par les effets calendaires. La progression d’ensemble de la production industrielle masque cependant des évolutions fortement différenciées selon les filières et leur sensibilité à l’exportation. Par ailleurs les carnets de commandes, à l’exception de l’aviation civile et militaire, restent nettement inférieurs à leur moyenne de long terme pénalisés par l’attentisme des clients voire leurs reports de projets. Globalement, les prix se révèlent stables tant à l’achat qu’à la vente. Le renforcement des effectifs se poursuit à un rythme très modéré et répond à des besoins spécifiques. Dans les services marchands, l’activité augmente significativement avec cependant une grande hétérogénéité entre sous-secteurs. Les services à la personne enregistrent pour leur part un net rebond, à l’inverse de ceux dédiés aux entreprises. L’activité dans le bâtiment repart à la hausse, tirée par le second oeuvre, après le recul du mois de mai. En contrepartie l’amorce du redressement des carnets de commandes des derniers mois ne se confirme pas. Le deuxième trimestre se révèle également plus porteur pour les travaux publics, mais les prix subissent une concurrence toujours forte et s’ajustent le plus souvent à la baisse.
En juillet, selon les anticipations des chefs d’entreprise, l’activité serait en hausse dans l’industrie et les services marchands et reculerait très modérément dans le bâtiment.
Industrie
La production industrielle augmente dans l’ensemble en juin. Toutefois l’exposition à l’environnement international pénalise certains sous-secteurs (industrie alimentaire, fabrication de papier carton, pharmacie). Les carnets de commandes perdent de nouveau en densité dans la plupart des secteurs et atteignent un point bas historique dans le nautisme. Seul l’aéronautique-spatial fait exception. Les stocks de produits finis restent par ailleurs très au-dessus de leur moyenne de long terme, traduisant notamment des problématiques dans la chaine logistique. Le renforcement des effectifs se poursuit à un rythme très modéré et répond à des besoins spécifiques. Les industriels anticipent la poursuite de l’augmentation de la production en juillet.
Industrie alimentaire
L’industrie alimentaire enregistre un recul de la production et des livraisons en juin. La transformation de viande de boucherie et de volaille subit l’effet d’une moindre consommation. La fabrication de boisson alcoolique, encore dans l’expectative des mesures commerciales internationales, notamment chinoises, reste inférieure à ses niveaux passés. Les entrées d’ordres restent correctes sur le marché domestique alors que la demande internationale se contracte nettement. En conséquence, les carnets de commandes perdent encore en consistance. Les prix des matières premières s’orientent à la hausse, particulièrement pour les viandes bovine et ovine affectées par des foyers de maladie. La filière laitière supporte également une pression sur les coûts d’approvisionnements.
Équipements électriques et électroniques
La production continue de se contracter légèrement en juin, comme en mai, mais fait suite à un début d’année plus dynamique. L’activité reste portée par les machines et équipements, tandis que les fabrications électroniques et électriques se révèlent moins actives. Les prix des matières...
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