Nouvelles adresses, notre sélection de NOVEMBRE

Derrière chaque nouvelle adresse se cache une aventure humaine. Un défi, un pari sur l’avenir, une reconversion, un changement de vie… Autant d’histoires qui s’écrivent aux quatre coins du département et que nous vous racontons chaque mois dans ces pages.

Table boulangère 

C’est sans doute l’une des ouvertures les plus attendues de l’année à Bayonne. Sur les bords de Nive, l’ancienne Brasserie de l’Aviron avait perdu de son lustre d’antan et les repreneurs suivants n’ont pas vraiment réussi à relancer la machine. C’était sans compter sur un jeune landais dont le concept et la personnalité ont déjà séduit les foules.

Originaire de Peyrehorade, Julien Duboué a fait ses preuves à Paris où son adresse Boulom (boulangerie où l’on mange) propose des pains gouteux et de la restauration quotidienne. Le modèle est désormais dupliqué sur la Côte Basque depuis mi-octobre. Au menu, du pain à toute heure, une table du midi, un bar les soirs de match et un brunch le week-end. Le bouche-à-oreille fonctionne à merveille alors un seul conseil : réservez !

Boulom, 1, rue Harry Owen Roe à Bayonne.

Partages méditerranéens

En 2015, l’ancien rugbyman italien Simone Santa Maria débarque sur la Côte Basque pour intégrer le coaching staff de l’Aviron Bayonnais. Dix ans plus tard, le sicilien d’origine a quitté le monde de l’ovalie, mais pas le Pays Basque. Désormais, c’est à Biarritz qu’il officie dans une cuisine où il se régale à partager les saveurs de son enfance. Avec son papa et sa femme Francesca, il oeuvre au sein de la Casa Santa Maria, une adresse généreuse et gourmande, à son image. Ici, ça sent bon le soleil, la Méditerranée, le partage et l’authenticité. Les amoureux des goûts transalpins sont servis tant pour emporter des plats mitonnés sur place ou pour les consommer sur une des tables de ce petit endroit qui séduit immédiatement.

Casa Santa Maria, 7, rue Luis Mariano à Biarritz.

Escale gourmande

C’est avec ces deux-là que la vague des bouillons est arrivée sur la Côte Basque. En 2021, Steve et Jérôme ouvrent le Bouillon Armand en lieu et place de l’ancien bar au même prénom, rue Bourgneuf. Fidèle à ces brasseries populaires parisiennes, ils y proposent de grands classiques de la gastronomie française, partie intégrante de la culture populaire du pays. Et le succès est rapidement au rendez-vous. Ils s’agrandissent, ouvrent une deuxième adresse à Biarritz (Bouillon Hortense) et aujourd’hui, ils poussent les murs en déménageant leur adresse bayonnaise à quelques rues de là, en plein coeur de ville.

C’est désormais rue Thiers que l’on retrouve le Bouillon Armand dans des locaux et une cuisine plus moderne et confortable pour l’équipe comme pour les clients. Sur la carte, on ne change pas une formule qui gagne. Œufs mimosas, poireaux vinaigrette et autres os à moelle sont toujours au programme.

Bouillon Armand, 19, rue Thiers à Bayonne.

Cantine bouillonnante

Si la vague des bouillons avait déjà déferlé côté basque, elle n’était pas encore parvenue jusqu’en Béarn. C’est désormais chose faite avec Christian Etchebest qui implante le premier restaurant de ce type du côté de Pau. Pour cela, le chef béarnais réinvente une de ses adresses exploitées depuis huit ans. Exit la Cantine du Hameau, bienvenue au Bouillon béarnais.

Les couleurs vertes du club de rugby local ont disparu pour faire place aux codes des brasseries traditionnelles parisiennes. Au menu, on retrouve les classiques du genre avec une promesse : une cuisine saine, gourmande et accessible. Au menu, des grands classiques de la gastronomie française (hareng pomme à l’huile, blanquette de veau…) ou béarnaise avec une bonne garbure.

Le Bouillon Béarnais, 4, rue du Bataillon de Joinville à Bizanos.

Du soleil dans l’assiette

C’était auparavant un fleuriste dénommé Oxalis. En quelques sortes, l’adresse reste dans le végétal puisqu’il s’agit désormais d’une épicerie fine bio et d’un coffee shop. À la tête de ce nouvel endroit, on retrouve la famille Labiau avec le duo Sylvie et Vincent ainsi que leur fille Victoria. Dans les rayons, la part belle est laissée au bio et aux producteurs locaux. Côté café, l’adresse sert des classiques de ce type d’endroit (cafés de spécialités, cappuccino, kombucha, pumpkin latte…), ainsi que de délicieuses pâtisseries maison (cheesecake, carrot cake…). Un lieu engagé dans la sélection de ses produits (bio et local) et divers dans ses propositions (sans gluten, vegan…).

SunMoon Café, 31, avenue de la Gare à Coarraze Nay.

Pop coiffure

Parce que se faire couper les cheveux doit être un acte joyeux, Juliette Trichet a créé un salon lumineux qui donne immédiatement le sourire. Sous les colombages du Petit Bayonne, des lignes et des carreaux vitaminés accueillent la clientèle avec une prime aux couleurs acidulées comme le jaune et l’orange. Une adresse ouverte depuis la fin de l’été avec une ambiance pop art à l’image de sa créatrice, véritable artiste des ciseaux. Avec elle, chaque coupe est une création unique, adaptée aux envies et au visage de la cliente qui se transforme sous l’atmosphère inspirée d’un salon pas comme les autres.

Joly Lieu de coiffure, 13, rue Pontrique à Bayonne.

Un couple qui a la pêche

À la tête de deux poissonneries à Saint-Palais et Mauléon, Hervé Etchegaray a décidé de se recentrer sur son adresse d’Amikuze. Il a donc confié la poissonnerie souletine en gérance à deux nouveaux venus sur le territoire, mais pas dans la profession.

En provenance de région parisienne, le couple composé de Johan Chassevent et Caroline Perez a tout lâché en Île-de-France pour se lancer dans une nouvelle vie au pied des Pyrénées. Breton d’origine, Johan a plus de trente ans d’expérience dans la poissonnerie alors que pour Caroline, tout est dans la découverte. Fleuriste de profession, la compagne du poissonnier se familiarise avec son nouveau métier et la clientèle mauléonaise. Ensemble, ils souhaitent développer le commerce en mettant à profit les talents de cuisiniers de Johan, diplômé de la prestigieuse école Ferrandi.

Poissonnerie Etchegaray, 41, boulevard Gambetta à Mauléon-Licharre.