MENACES et prévention sur le LITTORAL
Soleil, détente, baignade… et invités indésirables. Avec la présence de physalies, méduses, grandes vives ou microalgues toxiques, la saison estivale accueille aussi les risques sanitaires marins. Depuis fin juillet, les sauveteurs ont signalé des physalies sur plusieurs plages. Ce siphonophore, cousin des méduses, se reconnaît à son flotteur bleu ou rosé de 10 à 20 cm. Ses tentacules, pouvant atteindre 10 m, provoquent de vives brûlures et, dans certains cas, des troubles respiratoires. Leur simple apparition peut conduire à la fermeture de zones de baignade. Les méduses pélagiques, les anémones de mer et les grandes vives complètent la liste des menaces estivales.
Plus discrète mais tout aussi redoutable, l’Ostreopsis, micro-algue invisible à l’œil nu, libère par temps de houle des embruns irritants. Toux, maux de tête, fièvre ou douleurs musculaires : ses effets peuvent être immédiats, en particulier chez les personnes fragiles. La Ville de Saint-Jean-de-Luz rappelle les gestes qui sauvent : mousse à raser et carton rigide pour retirer les tentacules de physalie, rinçage à l’eau de mer — jamais douce —, chaleur immédiate pour les piqûres de vive. En cas de malaise, direction le poste de secours ou le 15.
Outil clé de prévention : l’application Kalilo. Elle affiche désormais un logo dédié à l’Ostreopsis (jaune pour vigilance modérée, rouge pour vigilance forte), une carte interactive et les données actualisées sur la qualité des eaux.
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