Vie locale

Maylis, chorégraphe

© Penelope Cerezo

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Elle a 34 ans, un fauteuil roulant prénommé Joséphine, la passion de la danse et des projets plein la tête. En début d’année, elle a lancé sa propre compagnie, IN(-)BETWEEN, pour créer à son rythme, en fonction de ses envies. Jusqu’alors elle a collaboré avec diverses compagnies et travaille encore sur plusieurs pièces qui sont en tournée cet été. Nous avons découvert l’une d’elles, Habrá Que Ponerse Cachas* lors du festival Regards Croisés à Biarritz, au mois de mars. Elle a ensuite répondu à notre invitation pour échanger sur le thème
de la danse inclusive.

LPA : Vous employez le terme de « chorégraphe handicapée » en parlant de vous-même alors qu’il peut être jugé comme politiquement incorrect.

Maylis : Je crois que chaque personne handicapée a sa propre perception de la situation et son avis sur la question. Personnellement, je me considère comme une danseuse et chorégraphe handicapée, car le handicap fait partie de moi intégralement depuis ma naissance, c’est mon identité. D’autres se définissent comme en situation de handicap, considérant que c’est la situation qui est handicapante, que le problème vient du modèle social. Même si je ne m’identifie pas uniquement comme telle, le fait d’être handicapée me donne une...