Les DÉFAILLANCES D’ENTREPRISES se stabilisent à un niveau très élevé
L’augmentation des défaillances d’entreprises, qui a atteint un niveau historiquement haut, a enregistré un ralentissement au deuxième trimestre 2025, qui pourrait augurer
une baisse dans les mois à finir.
« L’espoir d’un second semestre moins difficile ». C’est, selon l’étude du groupe Altares, spécialiste de la data d’entreprise, sur les défaillances et sauvegardes d’entreprises au second trimestre, ce que laisse entrevoir la tendance des trois derniers mois. Avec près de 16 600 défaillances enregistrées ce deuxième trimestre, soit un niveau qui reste très élevé, la hausse a toutefois amorcé un ralentissement (+ 1,3 % par rapport à la même période en 2024), et même une légère baisse sur le seul mois de juin (- 2 %). Malgré la persistance des tensions, « des signes de détente apparaissent », selon l’analyse d’Altares.
Les petites PME résistent mieux que les grandes
Au cours de ce second trimestre, le nombre de procédures de sauvegarde a enregistré un net recul (- 16,1 %) par rapport à la même période de l’an passé. Les redressements judiciaires ont augmenté (+ 7,5 %) et représentent désormais plus de 30 % des procédures ouvertes. Et le nombre des liquidations judiciaires, qui s’est stabilisé (- 0,7 %), concerne les deux tiers des procédures ouvertes. Les difficultés affectent les jeunes entreprises (moins de trois ans) comme les plus anciennes.
La situation s’est améliorée pour les PME de 20 à 99 salariés, dans la mesure où la hausse des défauts s’est interrompue. En revanche, les défaillances d’entreprises de 6 à 19 salariés continuent d’augmenter (+ 10 % par rapport à un an plus tôt) et la situation des plus grandes PME (au moins 100 salariés) ne s’améliore pas (+ 29 %). Les tensions restent donc particulièrement fortes chez les gros employeurs, alors que les PME de moins de 100 salariés résistent mieux, ce qui a permis de contenir le nombre d’emplois menacés par rapport à l’an passé.
Baisse des défaillances dans la construction et le commerce
Les améliorations enregistrées dans plusieurs secteurs au premier trimestre se sont confirmées. La tendance s’est notamment améliorée dans la construction (- 5 %). La baisse est sensible dans le gros œuvre (- 7 %) et le second œuvre (- 3 %), les travaux publics (- 14 %) et les agences immobilières (- 29 %).
Autre secteur qui voit sa situation se stabiliser : le commerce (- 2 %), et notamment les activités de détail (- 5 %). La situation reste en revanche difficile dans les activités liées à l’automobile (+ 5 %), et plus...
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