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Vie locale

Le rêve olympique des Pyrénées-Atlantiques

Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des JO de Paris 2024 - Photo © KMSP - Philippe Millereau - Paris 2024

Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des JO de Paris 2024 - Photo © KMSP - Philippe Millereau - Paris 2024

Au coeur des collectivités labellisées « Terres de Jeux », des dizaines d’équipements sportifs de notre département sont référencés « Centre de Préparation aux Jeux » (CPJ) afin d’accueillir des délégations et équipes, françaises et internationales, qui s’entraîneront en France avant le grand rendez-vous des Jeux Olympiques. Avec de légitimes ambitions. Le 64 espère aussi profiter de la bienveillance locale du président de Paris 2024, le Palois Tony Estanguet…

Les Jeux Olympiques de Paris, c’est dans un peu moins de 1 000 jours ! Mais une première compétition a commencé, celle que se livrent des centaines de sites afin d’accueillir des délégations ou des équipes, françaises ou internationales. « Plus de 770 Centres de Préparation des Jeux ont déjà été désignés et identifiés sur tous les territoires, y compris ultramarins, détaille le Palois Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des JO de Paris 2024. Les CPJ sont des équipements sportifs, gymnases, piscines, etc., référencés sur l’ensemble du territoire français, qui vont permettre aux athlètes olympiques et paralympiques du monde entier de venir se préparer pendant les trois ans qui nous séparent des Jeux. Nous avons sélectionné pour eux des équipements sportifs et des services d’accueil qui répondent aux meilleurs standards de qualité, afin de les accueillir et de leur permettre de s'entraîner dans des conditions optimales ». Devenir CPJ, c’est donc l’assurance de figurer dans le catalogue d’ores et déjà mis à disposition des 206 Comités Nationaux Olympiques (CNO) et 182 Comités Nationaux Paralympiques (CNP).

« Une plaque tournante des JO au Pays Basque »

Dans les Pyrénées-Atlantiques, les collectivités et acteurs du mouvement sportif labellisés « Terres de Jeux » affichent leurs atouts et affûtent leurs arguments pour séduire les stars du sport mondial. A l’instar de Cyrille Laiguillon, l'adjoint au Maire de Bayonne chargé des sports : « Bayonne doit être une plaque tournante des JO au Pays Basque. Nous souhaitons valoriser les infrastructures et la politique sportive de la ville en faveur des JO et nous postulons à l’accueil des équipes de France ou d’autres équipes dans plusieurs disciplines. Nous avons pour cela tissé de fortes relations avec des fédérations, notamment celle d’escrime qui vient souvent s’entraîner au Palais des Sports de Lauga ». Il y a quelques mois, la salle bayonnaise a en effet accueilli des stages ou des matchs de préparation de l’équipe de France de fleuret, ainsi que celle de handball féminin, avant leur participation aux JO de Tokyo. Avec le succès que l’on connaît pour les handballeuses tricolores, qui sont devenues championnes olympiques ! Bayonne compte aussi sur son futur AB Campus, l’ambitieux centre d’entraînement et de formation de l’Aviron Bayonnais Rugby Pro pour attirer les athlètes de haut niveau.

« Une renommée internationale »

Mais une rivale de choix se dresse sur la piste olympique. « Pau a tous les atouts pour devenir un CPJ attractif, avance Eric Saubatte, adjoint au Maire de Pau en charge des sports. Notre ville jouit d’une renommée internationale de par les grands événements qui s’y déroulent : le concours complet international en équitation, le Tour de France, le Grand Prix automobile, les championnats du monde de canoë-kayak ou encore cinq clubs professionnels qui mettent la ville et l’agglomération en valeur tout au long de l’année, en rugby masculin et féminin, foot, hand et basket ». Le complexe de tir de Lons, candidat à l’accueil des délégations de tir olympique et paralympique, est le dernier-né des équipements d’envergure dont dispose la Cité béarnaise (Stade du Hameau, Palais des Sports, domaine de Sers, salle d’escrime…). Président du CIO et local de l’étape, Tony Estanguet, triple champion olympique de canoë, cite lui tout naturellement le Stade d’Eaux-Vives, dont « il connaît les atouts pour s’y être entraîné ». S’il est encore un peu tôt pour que les Béarnais et Basques brûlent d’envie pour les JO de Paris, « le rêve, c’est que la flamme olympique passe par Bayonne », sourit Cyrille Laiguillon…