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Vie quotidienne

L'analyse du MARCHÉ IMMOBILIER en chiffres

© saiko3p - stock.adobe.com

Le volume de transactions de logements anciens à fin février 2025, en cumul sur les douze derniers mois en France (1), atteint 803 000 transactions. Il retrouve ainsi un niveau proche de celui d’avril 2024, après avoir atteint son point bas en octobre 2024 à 777 000 transactions, mettant fin à un peu plus de trois ans de chute quasiment ininterrompue. Le pic de l’évolution annuelle a été atteint en février 2024 à - 23,4 % sur un an ; la baisse annuelle est désormais de - 3,6 % et se résorbe mois après mois. Le nombre de transactions est stabilisé et le marché semble enfin entamer sa phase de reprise. Mais il aura baissé de 35,6 % entre août 2021 et octobre 2024, ramenant les volumes actuels à un niveau inférieur à ceux existant voici 20 ans.

Des prix en phase de stabilisation

En France métropolitaine, sur un an, les prix baissent désormais à un rythme moins soutenu à -2,1 % au 4e trimestre 2024. Les prix diminuent de 1,8 % pour les appartements et de 2,3 % pour les maisons.

À noter que sur trois mois, les prix des logements anciens en France métropolitaine sont quasi stables à + 0,1 % pour le deuxième trimestre consécutif. D’après les projections sur les avant-contrats, les prix devaient augmenter très légèrement à fin mai, autour de + 0,4 % sur un an. Qu’il s’agisse des maisons ou des appartements, les hausses annuelles de prix resteraient faibles, ne dépassant pas 1 % sur les deux marchés.

Une prudence mesurée

Le début de l’année 2025 marque la généralisation de la stabilisation que ce soit pour les volumes ou les prix, ainsi que dans la production de crédits. Considérant le processus de désinflation en bonne voie et espérant ainsi contrer l’effet des tensions commerciales qui menacent la croissance en zone euro, la BCE a décidé d’abaisser ses taux directeurs pour la huitième fois depuis le mois de juin 2024 (voir encadré BCE). Nécessairement et mois après mois, la capacité d’emprunt des acquéreurs potentiels s’améliore, alors que s’avance le printemps, saison traditionnellement décisive pour l’année immobilière. Partout en France, les Offices Notariaux constatent un regain d’activité qui s’exprime néanmoins plus en termes d’avant-contrats que de ventes réalisées. Mais cette reprise peut apparaître parasitée par l’anticipation de la mise en oeuvre de la hausse des droits de mutation à titre onéreux votée par la plupart des départements et déjà effective dans une grande proportion. De même, la correction des prix n’aura pas été assez forte pour ramener sur le marché un nombre conséquent d’acquéreurs.

Les prix peuvent, çà et là, repartir à la hausse. Et ce, alors même que les volumes n’ont pas encore clairement repris une orientation positive, à contrecourant des paradigmes traditionnels...

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