Imprimer la page
Vie quotidienne

L'analyse du marché immobilier en chiffres

© Brad Pict - stock.adobe.com

© Brad Pict - stock.adobe.com

Cette actualité vous intéresse ? Abonnez-vous
Accédez à toute l'actualité et aux annonces légales en illimité

1 AN (52 n°)Hebdomadaire
à partir de 23,00 €/an *

(* Tarif en vigueur en France Métropolitaine, valable pour la version numérique)

Déjà abonné ?  > je me connecte

Au 1er trimestre 2022, la hausse des prix des logements anciens se poursuit, notamment en province. Depuis le dernier trimestre 2020, on observe une accélération des prix plus marquée pour les maisons que pour les appartements.

Le volume de transactions de logements anciens en cumul sur les douze derniers mois en France (hors Mayotte) atteint 1 182 000 transactions à fin mai 2022, traduction d’un début d’année dynamique mais révélateur d’un plateau haut, où les volumes tutoient la barre du 1,2 million de ventes qu’ils dépassaient l’été dernier. 

La stabilisation est enclenchée et pourrait augurer d’une décrue. Particulièrement, les chiffres actuels n’expriment pas encore le ressenti global des notaires qui signalent les tendances d’un ralentissement un peu plus prononcé de l’activité immobilière dans les mois à venir. En effet, des signaux appellent à la vigilance. L’offre de biens à vendre s’amenuise lentement tout comme le nombre d’avant-contrats, rendant hypothétique un maintien aussi haut des volumes. Cette dégradation est à corréler directement avec la hausse de l’inflation (grandement portée par la hausse des prix de l’énergie) qui affecte parallèlement le pouvoir d’achat des Français. À ce titre, l’Insee prévoit une inflation de 6,8 % en septembre (niveau inédit depuis 1985) et de 5,5 % sur l’année 2022. 

De même, bien qu’elle reste modérée, la remontée des taux des crédits à l’habitat se poursuit, excluant un nombre grandissant de personnes du marché immobilier, notamment les primo-accédants, face à une demande d’apport plus importante. Les notaires constatent d’ailleurs...