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Vie locale

Le festival des histoires vraies

Anne Georget (gauche) et Christine Camdessus, respectivement présidente et déléguée générale du FIPADOC. © YR

Anne Georget (gauche) et Christine Camdessus, respectivement présidente et déléguée générale du FIPADOC. © YR

Spécialisé dans le documentaire, le FIPADOC revient cette année à Biarritz, du 21 au 26 janvier. Un évènement ouvert à tous, présentant une riche sélection dans tous les domaines. De quoi comprendre, se cultiver et se distraire, avec des histoires 100% réelles.

C’était un pari osé mais un choix nécessaire. Après plus de trente ans d’existence, le FIPA (Festival International des Programmes Audiovisuels) se devait de se renouveler. Pour sortir de la masse des festivals et emporter un élan nouveau, la direction du documentaire a été empruntée dès l’an passé, pour la première édition du FIPADOC.

Le pari du documentaire

Du FIPA au FIPADOC, il n’y a que trois lettres en plus, mais elles font toute la différence. En se spécialisant ainsi, l’évènement est devenu « le plus grand festival français dédié au documentaire » se réjouit le maire biarrot, Michel Veunac. Cette mutation réussie donne des ailes à l’équipe dirigeante qui rêve déjà d’un festival à l’envergure européenne.

Un succès traduit par le nombre de spectateurs dans les salles en 2019 mais aussi par le nombre de films désireux d’intégrer l’édition 2020. « C’est un peu la rançon du succès, la réussite de la première édition fait que nous avons reçu beaucoup de candidatures » explique Christine Camdessus, déléguée générale du festival.

De tous ces postulants est ressortie une sélection riche en quantité et en qualité. On y retrouve notamment « trois films figurant dans la liste des prénominés aux Oscars dans la catégorie documentaire » poursuit Mme Camdessus. Le premier est le portrait d’une apicultrice dans les montagnes nord macédoniennes. Le second suit une équipe de médecin opérant dans un hôpital sous-terrain de Damas. Le troisième s’intéresse à Lea Tsemel, une avocate israélienne assurant la défense de palestiniens depuis plus de trente ans.

Pour tous les goûts et tous les âges

Au-delà de ces exemples remarqués par Hollywood, les six jours de projection offrent un éventail dans lequel chacun peut trouver ses centres d’intérêt. Dans la catégorie musicale, Brassens ou Ella Fitzgerald seront vus comme jamais aux côtés d’histoires traversant les styles, les cultures et les générations. La catégorie Impact montre des films portés sur les droits humains, la justice sociale et l’environnement, tandis que le focus de cette 2ème édition se porte sur la Suède. Nouveauté cette année, une sélection famille pour que les enfants puissent aussi (à partir de 8 ans) s’ouvrir au monde par le biais du documentaire. Il n’y a pas d’âge pour apprécier une belle histoire, d’autant plus si elle est vraie.