Fêtes de BAYONNE 2025 : Un équilibre encore perfectible
De gauche à droite, Jean-René Etchegaray, Maire de Bayonne, Anne-Sophie Marcon, Sous-préfète, Directrice de Cabinet du Préfet des Pyrénées-Atlantiques, Mathieu Duhamel, Sous-préfet, et Jérôme Bourrier, Procureur de la République. © LPA
Sécurité renforcée, baisse des faits graves, fréquentation en léger recul : le bilan officiel des Fêtes de Bayonne 2025 présenté en conférence de presse fait état d’une édition globalement apaisée. Si certaines dérives persistent, notamment en matière de vols et d’alcoolisation des mineurs, les autorités saluent un net progrès par rapport aux années précédentes.
C’est un constat partagé par l’ensemble des intervenants réunis ce mercredi 16 juillet 2025 à la Sous-préfecture : les Fêtes de Bayonne 2025 se sont déroulées dans un climat bien plus serein que lors des éditions précédentes. Un résultat attribué à un travail préparatoire renforcé et à une coordination accrue entre les services. « Le bilan est globalement satisfaisant », a déclaré le Sous-préfet, Mathieu Duhamel, qui salue un « travail en amont approfondi. Certains événements préoccupants ont été gérés efficacement, et nous mènerons un retour d’expérience pour continuer d’améliorer nos dispositifs. »
Les secours en première ligne
Côté santé, les équipes de secours ont été très sollicitées. Anne-Sophie Marcon, Sous-préfète, Directrice de Cabinet du Préfet des Pyrénées-Atlantiques, fait état d’une hausse de 29 % du nombre de personnes prises en charge dans les postes médicaux par rapport à 2024. « Nous avons recensé 1 638 urgences relatives, principalement des chutes et des cas d’alcoolémie, ainsi que deux urgences absolues : un choc allergique grave, et une chute depuis le pont Marengo. » Le sujet des mineurs alcoolisés a particulièrement mobilisé les secours. 10 % des prises en charge médicales pour alcoolisation concernaient des mineurs, un chiffre jugé alarmant. « À 14 ans, on n’a rien à faire la nuit dans les rues de Bayonne, encore moins en état d’ivresse », a fermement rappelé Anne-Sophie Marcon, soulignant la responsabilité parentale dans ces situations.
Vols à la tire et tensions ponctuelles
Les autorités ont aussi enregistré une forte hausse des vols à la tire, en particulier de téléphones portables, avec 348 cas recensés, soit une augmentation de 41 % par rapport à l’an dernier. Environ la moitié des appareils volés ont pu être récupérés grâce à l’action rapide des forces de l’ordre. Parmi les faits marquants : un CRS a été agressé lors d’une intervention et a subi une fracture du poignet. L’agresseur, sans casier judiciaire, a été condamné à 18 mois...
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