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Vie quotidienne

À la découverte du Pays Basque avec Anapia Voyages

Sylvia Avalos peut concevoir des séjours uniques, au bout du monde comme au Pays Basque.

Sylvia Avalos peut concevoir des séjours uniques, au bout du monde comme au Pays Basque.

Depuis Ascain, on part à l’autre bout du monde… ou au Pays Basque. L’agence Anapia voyages récemment installée à Ascain propose un séjour « post confinement » à la rencontre d’un Pays Basque original, secret, et hors des sentiers battus, de la Soule à l’océan.

Sylvia Avalos a le chic pour vous faire rêver, vous embarquer avec élégance dans des contrées inexplorées. Cette agent de voyages conçoit des séjours uniques et originaux en individuel et petits groupes depuis 10 ans. « Je fais du cousumain », déclare Sylvia, tout sourire ; « c’est la signature Anapia », inspirée du nom d’une petite île au Pérou, le pays d’origine de Sylvia.

Le voyage cousu-main

Son concept repose sur les lieux et les rencontres. À la manière d’un artisan, elle tisse des séjours hautde- gamme à la carte : « Le point essentiel ce sont les rencontres », explique-elle. « À Kyoto au Japon, on peut choisir des visites thématiques selon ses goûts, avec des guides francophones. On peut également aller observer les tigres en Inde, les baleines en Argentine, faire de la randonnée au Pérou, et rencontrer des artisans avec leurs spécificités culturelles et artistiques ; car l’art est aussi pour moi une dimension essentielle dans la découverte des cultures du monde ».

Spécialiste du voyage depuis 30 ans, la franco-péruvienne s’est installée au Pays Basque en 2016, après 20 ans d’activité dans la région d’Aix-en-Provence et Marseille. Elle est également exposante depuis 2005 au Festival Latino-Américain de Biarritz en septembre. Elle nous a accueilli à Ascain, dans sa nouvelle agence joliment décorée, ouverte à la sortie du confinement. Un pari risqué pour une profession qui souffre beaucoup de la crise sanitaire, mais selon Sylvia, il est urgent de se réinventer.

Comment avez-vous traversé cette période de confinement et comment envisagez-vous la suite ?

Sylvia Avalos : À partir du 15 mars, ma priorité a été de rapatrier mes clients au plus vite. Puis il a fallu traiter les dossiers, et proposer les avoirs valables 18 mois selon l’ordonnance du 25 mars. Mais l’étape la plus délicate pour les agents de voyages a été de prendre conscience que nous ne pourrions pas vendre de voyages durant plusieurs mois. Il faut être réaliste, nous ne pourrons pas reprendre une activité normale avant mars 2021, si tout se passe bien. Moralement et financièrement c’est difficile. Les réservations reprennent petit à petit vers l’Europe, mais on n’a pas de visibilité sur les 6 mois à venir.

Alors comment rebondir ? En attirant les clients au Pays Basque ?

Sylvia Avalos : J’ai signé le bail de l’agence le 1er avril (rires) en plein confinement ! C’est un bel espace, bien situé, face à l’église, au carrefour de la route de la Rhune, et de la Côte. J’ai eu l’idée de recentrer l’activité en France, et de faire découvrir le Pays Basque autrement.

J’aime beaucoup la Soule, qui incarne une certaine essence du Pays Basque, avec la montagne, le patrimoine culturel, les producteurs et les fermiers. Actuellement c’est important de faire travailler les acteurs locaux. Je suggère d’arriver directement à Mauléon, et de là nous partons découvrir des femmes et des hommes qui par leurs métiers nous font mieux connaître le Pays Basque. Sur un séjour de 8 jours et 7 nuits, je propose des hébergements en hôtel de charme et en maison d’hôtes. Pour les activités, des randonnées et du canyoning sont au programme. On pourra même pratiquer la peinture en réalisant un mandala avec l’artiste Sandrine Jarosson, pour lâcher prise !

Côté mer, j’ai eu le coup de coeur pour une excursion au départ de Saint Jean de Luz, à bord de la Chaloupe Brokoa, une réplique d’une ancienne chaloupe du 16e siècle. Elle fait partie de l’histoire de la pêche basque. Elle sera privatisée avec un historien, qui vous racontera l’histoire de la ville depuis la mer.