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Vie locale

Arette, une commune « ouverte »

© Arette64.fr

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Rasée à 80 % après le tremblement de terre de 1967, Arette n’en finit plus depuis de faire preuve de vitalité et d’ouverture.

L’histoire du village béarnais d'Arette est marquée par la catastrophe naturelle du 13 août 1967. Tandis que beaucoup d’habitants profitent de cette douce soirée estivale, un tremblement de terre d’une magnitude de 5,3 sur l’échelle de Richter se déclenche à 23 h 08. Jamais auparavant un séisme n’avait été ressenti avec autant d’intensité en France. Le village va être détruit à 35 % et devra être rasé à 80 % avant une longue reconstruction qui s’achèvera en 1974. L’ouverture au monde, c’est la vraie «  marque de fabrique d’Arette ». « Toute la chaîne pyrénéenne est concernée par le phénomène migratoire vers le Nouveau Monde, mais à Arette nous le vivons comme une vraie chance », explique Pierre Casabonne, maire de la commune depuis 2001.

En effet, nombre d’Arettois et Arettoises ont quitté la vallée de Barétous tout d’abord vers l’Amérique latine, avant une autre période migratoire en direction de la Californie. Cette fierté de l’ouverture vers l’extérieur est particulièrement bien mise en valeur au sein de la Maison du Barétous, lieu incontournable à visiter absolument.

Une réputation mondiale en termes de spéléologie

En son sein on y trouvera effectivement tout ce qui fait la force de ce village de 9  200 hectares qui s’étend sur 25 km… jusqu’à La Pierre Saint-Martin. Ses entrailles regorgent de sites majestueux.

Sa réputation en termes de spéléologie est mondiale grâce au Lapiaz de la Pierre Saint-Martin, grand plateau calcaire avec pas moins de 420 kilomètres de galeries souterraines répertoriées. Le bijou étant la salle de La Verna, véritable trésor de la nature.

Arette est donc belle, sur et sous terre. La modernité et l’innovation cohabitent en parfaite osmose avec l’Histoire ancienne. C’est ainsi que l’on y trouve un espace de coworking… étonnamment moderne pour un village d’à peine plus de 1 000 âmes. Côté historique, Arette est bien sûr liée aux Mousquetaires, chers à Alexandre Dumas, mais pas seulement.

C’est chez elle que survit le plus vieux traité de paix encore en vigueur : la Junte de Roncal, célébrée tous les 13 juillet.

Son patrimoine naturel, avec ses multiples prairies, forêts et estives, lui ont valu le label station verte en 2016.

Des estives sur lesquelles sont notamment fabriqués les fromages de brebis multiples champions du Monde de Jean-Marc Salies Salet.

En projet, une structure dédiée au bien-être de tous

Entre la richesse de son offre commerciale : alimentation, boucherie, boulangerie… sa vie associative intense et l’étendue de ses services aux personnes, Arette offre un cadre de vie, à la fois reposant, épanouissant, mais aussi rassurant. Car ici, point n’est question de désert médical, avec trois médecins généralistes, un ostéopathe et plusieurs kinésithérapeutes et infirmières. Arette est bien évidemment sportive. Car si l’un de ses plus célèbres de ses 8 quartiers est celui de La Pierre Saint-Martin qui fait la part belle au ski, le judo, la pelote, le badminton et la gymnastique ne sont pas oubliés. Pas plus que le cyclisme, témoin cette affiche hommage à tous les champions béarnais de la petite reine qui orne un bâtiment communal.

Son « ouverture », la Cité la pousse jusque dans cette volonté d’offrir du bien-vivre à tous au travers d’un projet à venir qui tient particulièrement à cœur de son premier édile : le projet consiste dans la création, en lieu et place de l’ancien collège, d’une structure liée au bien-être de tous, avec piscine, jacuzzi, hébergement, salle de musculation… Un lieu qui sera accessible aux personnes handicapées, car à Arette, on ne veut oublier personne  : « ce projet qui permettra la mixité des publics, abattant ainsi toutes les barrières, c’est vraiment une réalisation qui me tient à cœur », conclut Pierre Casabonne, comme une dernière preuve qu’Arette rime définitivement avec ouverte.